Nous avons choisi le deuxième siècle avant JC car c’est la période où, en un siècle, Rome va étendre son pouvoir et son influence sur tout le bassin méditerranéen. Provençaux d’origine, et amoureux de notre beau patrimoine historique, nous avons pensé qu’il était temps de faire connaître ceux qui ont donné son nom à notre belle Provence la “Provincia Nostra”. C’est une période malheureusement peu couverte par nos livres d’histoire ; mais ces révolutions tant au plan économique, politique, que militaire vont changer à jamais le cours de l’histoire de notre civilisation occidentale, et devenir le socle de ce que nous avons en commun avec nos voisins Européens et Méditerranéens.
Loin des clichés traditionnels du 1er siècle propagés par Hollywood et la bande dessinée, nous vous proposons de découvrir une autre face plus ancienne de la société romaine.
Ce sont ces citoyens, au service de la République, qui vont bâtir les premières grandes citées en dur à l’intérieur des terres. Ce sont eux qui vont construire le premier réseau routier carrossable sur de longues distances, (et même la première autoroute internationale), qui va relier l’Italie à l’Espagne en traversant la Provence, appelée la Voie Domitienne. Ce sont nos origines, une partie de notre identité et notre patrimoine commun à tous qu’il conviendrait enfin de mettre un peu plus en relief.
C’est cette période très riche en événements pourtant méconnus du grand public que nous vous invitons de découvrir.
Nos recherches nous ayant amenées très tôt à travailler avec des chercheurs et des spécialistes de diverses nationalités, ainsi que notre répartition géographique sur plusieurs pays, nous ont naturellement poussées à créer une structure Européenne. Nous ouvrir aux autres cultures du continent, elles aussi imprégnées de ce patrimoine commun, nous amène naturellement au travers du travail partagé vers une fraternité et un respect des valeurs de l’autre, qui sont les fondements même de notre Europe moderne.
C’est ainsi qu’est né notre besoin de pratiquer l’histoire vivante, poursuivant le double but de chercher et d’expérimenter d’une part, et de le faire connaitre de l’autre. On osera l’appeler « archéologie expérimentale » lorsque certains critères rigoureux et définis seront respectés, et « histoire vivante » lorsque nous effectuerons une vulgarisation du travail des scientifiques devant le grand public. C'est donc par cette méthode que nous souhaitons partager avec vous nos recherches et notre passion.